mardi 28 septembre 2010

La France expulse les roms

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Les enfants de la liberté


de Marc Levy
Deux jeunes Juifs, pas encore vraiment des adultes, arrachés à une famille aimante, unie, voient leurs parents balayés par les rafles de la France de Pétain. Très vite, ils entrent dans la clandestinité et se joignent à l'armée de l'ombre, qui a vu ses rangs gonfler de tous ces presque adolescents assoiffés de liberté et révoltés de la cruauté des milices françaises, souvent plus féroce encore que l'occupant.
Ce 21 mars 1943, j'avais dix-huit ans. Je suis monté dans le tramway et je partais vers une station qui ne figurait sur aucun plan, j'allais chercher le maquis. Il y a dix minutes, je m'appelais encore Raymond. —

Les deux frères plongent dans l'enfer des purges, de la répression, de la disette qui ronge le ventre dans le quotidien de privation, mais aussi et surtout dans les multiples actions destinées à nuire à l'occupant: bombes posées dans des cinémas (toujours dans le souci d'épargner les civils), sabotage des convois qui mènent les prisonniers à la mort, les représailles pour l'exécution du copain résistant tombé en action.
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Les gens du Balto

de Faiza Guène.
Jusqu’à ce fameux samedi, il ne s’était jamais rien passé d’extraordinaire à Joigny-les-Deux-Bouts, petite bourgade tranquille en fin de ligne du RER. Yéva, minijupe à ras et verbe haut, rêvait toujours d’une vie ailleurs. Jacquot, son mari chômeur, creusait une fosse dans le canapé à force de jeux télévisés. Leur fils Yeznig, déficient mental, recomptait ses dents après chaque repas. Son frère Tanièl, renvoyé du lycée pour avoir abîmé le conseiller d’orientation, peaufinait sa technique pour serrer les blondes. Et Magalie, LA blonde du lycée, suivait à la lettre les conseils de son magazine préféré pour rendre crazy tous les mecs. Bref, la routine pour ces habitués qui, un matin, découvrent le patron de « leur » bar, baignant dans son sang. Un drame ? Pas pour les gens du Balto.
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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

de Anna Gavalda

Douze nouvelles, douze fragments de vie qui, subrepticement, dérapent dans le drame ou la farce : la Parisienne et l'inconnu du boulevard St-Germain, la femme enceinte contrariée, l'appelé en permission dans sa banlieue, la vétérinaire de campagne....
" Je croise des gens. Je les regarde. Je leur demande à quelle heure ils se lèvent le matin, comment ils font pour vivre et ce qu'ils préfèrent comme dessert par exemple. Ensuite, je pense à eux. J'y pense tout le temps. Je revois leur visage, leurs mains et même la couleur de leurs chaussettes. Je pense à eux pendant des heures, voire des années et puis un jour, j'essaye d'écrire sur eux. "
Observatrice assidue du quotidien, Anna Gavalda, avec ce premier recueil, créa l'événement.

Grand Prix RTL-Lire 2000

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dimanche 26 septembre 2010

La petite fille de M. Linh

de Philippe Claudel.
"C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est le seul à savoir qu’il s’appelle ainsi car tous ceux qui le savaient sont morts autour de lui. debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Lihn le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.", commence l’auteur. Ce vieil homme, Monsieur Linh, arrive dans un pays occidental - qui n’est pas cité -, quittant le sien, asiatique, ravagé par la guerre, avec Sang diü, sa petite fille, qui sera finalement au centre du récit. Claudel parvient avec un personnage très attachant à décrire l’arrivée des réfugiés dans un monde qu’ils ne connaissent pas (la langue, les coutumes, le quotidien).

vendredi 24 septembre 2010

La rêveuse d'Ostende

de Eric-Emmanuel Schmitt
Ce volume contient cinq histoires : La rêveuse d'Ostende, Crime parfait, La guérison, Les mauvaises lectures et la femme au bouquet.
Dans La rêveuse d'Ostende, un homme se réfugie dans une ville du Nord pour se remettre d'une rupture sentimentale et se laisse happer par le récit de vie de sa logeuse où se mêlent érotisme, pouvoir et amour passionné. Dans Crime parfait, une femme tue son mari sur un malentendu. Dans La guérison, une infirmière se découvre belle dans les mots d'un malade et se révèle enfin à elle-même. Dans Les mauvaises lectures, un homme qui ne lisait pas de romans se laisse engloutir par un roman policier à l'occasion de vacances, entorse à sa règle qui lui sera fatale ! Dans La femme au bouquet, le narrateur remarque une femme sur la quai d'une gare, elle y attend depuis quinze ans quelqu'un, mais qui ?
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