mardi 28 septembre 2010

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

de Anna Gavalda

Douze nouvelles, douze fragments de vie qui, subrepticement, dérapent dans le drame ou la farce : la Parisienne et l'inconnu du boulevard St-Germain, la femme enceinte contrariée, l'appelé en permission dans sa banlieue, la vétérinaire de campagne....
" Je croise des gens. Je les regarde. Je leur demande à quelle heure ils se lèvent le matin, comment ils font pour vivre et ce qu'ils préfèrent comme dessert par exemple. Ensuite, je pense à eux. J'y pense tout le temps. Je revois leur visage, leurs mains et même la couleur de leurs chaussettes. Je pense à eux pendant des heures, voire des années et puis un jour, j'essaye d'écrire sur eux. "
Observatrice assidue du quotidien, Anna Gavalda, avec ce premier recueil, créa l'événement.

Grand Prix RTL-Lire 2000

Plus d'info

2 commentaires:

Pepe a dit…

LA VIE PAR BRIBES.

Les aléas de la vie d´un chapelet d´êtres anonymes avec lesquels on peut reconnaître quelqu´un ou même se reconnaître.
La maîtrise d´Anna Gavalda permet de raconter plusieurs histoires en petits morceaux pour réflechir (mijoter) peu à peu.

Francisco a dit…

Anna Gavalda nous apporte une collection d’histoires actuelles, qui produisent une impression de ‘déjà vue’; en effet, c’est un ensemble de scènes quotidiennes ou pas, et que peut-être, nous pouvons avoir vécu avant. En tout cas, ma préférée est ‘Petites pratiques germanopratines’, une critique des hommes ingrats, sans romanticisme, qui ne savent pas éteindre leur portable quand ils sont devant le décolleté d’une femme; mais les femmes, pourquoi elles ne peuvent jamais pardonner la première faute ?