lundi 30 mars 2009

La graine et le mulet



Cette semaine au cinéma La Colmena c’était la semaine des films en VO, avec la collaboration de l’école des langues de Logroño. Le film « La graine et le mulet » d’origine Française filmé près de Montpellier à Sète avec des acteurs amateurs. L’histoire se déroule dans le port et nous raconte la vie du protagoniste depuis son licenciement jusqu’au moment où il n’en peut plus, c’est à dire, quand il tombe par terre. De bons acteurs, un bon scènario et aussi une belle lumière mais … très long, et je pense que le metteur en scène a trop ralenti l’action, il y a beaucoup de très très longues scènes. Mon opinion personnel c’est que le choix d’un film pas encore très connu n’est pas une mauvaise chose mais, il est exagèrement lent. Je n’aurais jamais choisi ce film.
José Fernández Ortiz

mercredi 25 mars 2009

La Môme


5/5
« La Môme », réalisé par Olivier Dahan en 2007, nous raconte une histoire dramatique et belle à la fois, pleine de moments très émotifs. Le film narre, avec un rythme excellent mélangeant le présent et le passé, la vie d’Edith Piaf: dès l’enfance où elle connaît la détresse humaine jusqu’à la reconnaissance et le succès. À travers le film on connaît le parcours d’une femme petite et faible mais avec beaucoup de présence sur la scène et une voix formidable et unique.Le rôle de la chanteuse est tenu par une méconnaissable et magnifique Marion Cotillard, travail pour lequel elle a obtenu l’Oscar comme meilleure actrice l’année dernière. Il faut souligner le travail magistral de caractérisation, les décors et les costumes qui contribuent à transmettre l’atmosphère de l’époque. La musique, quinous accompagne tout le temps, est superbe et à la fin du film avec « Je ne regrette rien » je suis resté la gorge nouée.
Paula Marrodán

mardi 24 mars 2009

Saint-Jacques-La-Mecque


Réalisatrice : Coline Serreau
Genre : Comédie
Durée 1h. 52min.

Note : 3,5/5

Au décès de leur mère deux frères et une sœur apprennent qu’ils ne toucheront leur héritage que s’ils font ensemble, à pied, la marche du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostele. Mais ils se détestent autant qu’ils détestent la marche. Ils se mettent pourtant en route, mus par l’appât du gain. Ils rejoignent leur guide au Puy et découvrent qu’ils marcheront avec un groupe de six autres personnes, dont un jeune beur qu’il fait croire à son cousin, un peu naïf, qu’il l’emmène à la Mecque, alors qu’il poursuit une jeune pèlerine, l’amour de sa vie.Les épreuves du chemin transforment les personnages. La route est longue, les conflits, les amours et les rêves de neuf personnes se déroulent dans des paysages splendides jusqu’à l’arrivée à Saint-Jacques. C’est une histoire sympathique, amusante. C’est dommage qu’il n’y ait pas de sous-titres, parfois les dialogues sont si rapides.

Vicenta Marín

mardi 10 mars 2009

C.R.A.Z.Y.


Réalisateur: Jean-Marc Vallée
Année: 1960
Nationalité: Canadienne
Genre: Comédie
Durée: 2 h. 09 environ
Note: 3/5

C’est l’histoire d’une famille qui a quatre fils. Le cinquième est né le Jour de Noël. Il s’appelle Zac et il est le protagoniste. Le film nous raconte sa vie, dès qu’il est petit jusqu’à ce qu’il soit presque un adulte. Il veut ressembler à ses frères mais il est très différent. Il a un « pouvoir » spécial parce qu’il peut guérir les gens qui souffrent. À cause de cela, ses voisins et sa famille lui téléphonent quand ils ont besoin de son aide. Il vit aussi une importante crise d’adolescence, il voit que son frère a des problèmes avec les drogues, qu’il n’a pas un bon comportement avec les filles…Zac ne veut pas suivre le même chemin que lui mais c’est difficile car son père est très autoritaire est Zac pense qu'il ne le comprend pas. Un jour il part de chez ses parents. Il va à Jérusalem.
Quand il revient il essaye de regagner l’affection de son père et il trouve que son frère, le plus âgée, est mort à cause des drogues. Les parents ressentent beaucoup de douleur.
Finalement le père renoue avec Zac. Cette fois la réconciliation sera définitive.
Ce film nous montre les problèmes qu'ont les adolescents : le sexe, les drogues, la relation avec leur famille… avec beaucoup de réalisme.
Le film ne m’a pas beaucoup plu parce que je l’ai trouvé trop lent et un peut ennuyeux.
Même si c’est l’histoire d’une famille avec des jeunes garçons, je pense qu’ils sont très bizarres. Je n’ai pas aimé l’ambiance qu’il y avait toujours entre les membres de cette famille. Ils ne sont pas attentionnées les uns avec les autres.
Mais je vous encourage à le voir et à exprimer votre propre opinion.
Marta Córdoba

samedi 7 mars 2009

Les Fileuses ou la fable d'Arachné

Ce tableau est une huile sur toile très connue de Diego Velázquez. Il l’a peint pendant les dernières années de sa carrière et actuellement il est exposé dans le Musée du Prado à Madrid.

Ce tableau représente un atelier de fileuses où il y a trois plans bien différenciés. Au premier plan il y a cinq femmes qui travaillent à préparer la laine pour qu’elle soit prête à faire de la tapisserie. Au deuxième plan on peut voir cinq autres femmes qui sont richement habillées. Et le troisième plan est représenté par une tapisserie qui est accrochée au mur. Il semble que les femmes contemplent une scène de mythologie. Cette dernière scène donne au tableau le titre « La fable d’Arachné », selon laquelle Arachné était une femme très douée pour la tapisserie. Elle tissait avec une habileté extraordinaire. Mais elle avait par contre le défaut de la vanité. Elle affirmait qu’elle pouvait tisser même mieux que les déesses. Quand Pallas Athéna a entendu la nouvelle, elle a mis Arachné au défi de faire une tapisserie. Toutes les deux ont fait des tapisseries très parfaites.

Arachné avait représenté sur son travail comment Jupiter, qui était le père de Pallas, trompait les femmes pour qu’elles fassent ce qu’il voulait. Pallas s’est froissée pour cette représentation et elle a puni Arachné en la transformant en une araignée pour qu’elle fasse des tapisseries pendant le reste de ses jours.

Avec cette fable le peintre a voulu exprimer que la modestie a plus de valeur que l’habileté et que la rébellion contre les dieux sera toujours justement punie.

J’ai choisi ce tableau parce que c’est celui qui m’a choqué le plus pendant ma visite au Musée du Prado l’année dernière. Il n’y a que des femmes sur le tableau et je me suis sentie représentée par les fileuses qui travaillaient pour gagner leur vie. J’ai été aussi surprise par le réalisme que Velázquez est arrivé à obtenir avec l’éclairage de l’œuvre et les couleurs employées. C’est un vrai chef-d’œuvre.

Marta Córdoba


lundi 2 mars 2009

Persepolis



Film de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi

Sortie : juin 2007

Mon avis : 4/5


Ce long-métrage d’animation a été réalisé par le cinéaste français Vincent Paronnaud, qui est aussi un créateur de bandes dessinées, et Marjane Satrapi, l’auteur de la bande dessinée du même nom dont le film s’est inspirée.

L’histoire, autobiographique de Satrapi, commence à Téhéran pendant les années 70, quand Marjanne a huit ans. Elle a des parents modernes et cultivés et elle est très liée a sa grand-mère, qui lui donne des conseils dont elle profitera pendant toute sa vie. Marjane est très impliquée dans les événements qui ont lieu dans son pays (la chute du Chah, l’instauration de la République Islamique et la guerre contre l’Irak). Mais la répression devient très sévère, avec l’incarcération et même l’exécution de proches. Ses parents ne veulent pas quitter leur pays mais, de crainte que le caractère révolutionnaire de leur fille lui pose des problèmes, ils décident de l’envoyer en Autriche. Marjane profite à Vienne de la liberté et de l’amour, mais elle souffre aussi la solitude et la discrimination.

Ce film a obtenu le prix du jury au Festival de Cannes 2007 et il a été nommé pour l’Oscar du meilleur film d’animation 2007. À cause de sa représentation de la révolution islamique, il a été censuré ou interdit dans quelques pays islamiques.

La réalisation du film et l’histoire sont bien fidèles à la bande dessinée. J’ai bien aimé surtout la simplicité des dessins, que j’ai trouvés au même temps très artistiques. On utilise seulement le blanc et le noir pour représenter les événements passés de la vie de Marjane et on met une touche de couleur pour montrer le présent.

À mon avis, le film réussit à expliquer l’histoire récente, très compliquée, d’Iran au monde occidental a travers les yeux innocents d’une petite fille.

« Persepolis » est un film très agréable à voir et je vous conseille de le regarder pour avoir une nouvelle perspective d’une société peu connue.

M. Ángeles Villanueva