mercredi 25 novembre 2009

Pour louper l'école

Ecoutez cette la chanson de Aldebert, dans son album "Enfantillages"
On se demande si elle est écrite pour les enfants ou pour les profs parfois...







Pour louper l'école
Je ferais n'importe quoi
Pour louper l'école
Moi, j'irais jusqu'à...

Faire le tour de la maison
En pyjama, pour choper froid
Manger des tartines au goudron
Pour avoir mal à l'estomac

Faire mon service militaire
Traverser la Manche en bouée
Chatouiller une panthère
Faire pipi sur un policier

{au Refrain}

Devenir magicien
Pour me faire disparaître
Prier pour que les martiens
M'enlèvent sur leur planète

Prendre en otage ma p'tite sœur
Terminer mes choux d' Bruxelles
Manger des crayons d' couleur
Pour vomir un arc-en-ciel

{au Refrain}

Sans arme, contre un gladiateur
Je serais prêt à me battre
Imiter les cascadeurs
Espérer finir dans l' plâtre

Avaler deux cents limaces
Pour effrayer les instit'
Faire sauter la salle de classe
À la dynamite

{au Refrain, x2}
Pour moi, c'est pire que le bagne
Et lorsqu'il l'eut inventé
Ce sacré Charlemagne
Aurait dû rester couché
Comptez pas sur moi, les gars !
C'est sympa mais c'est sans moi !
Oui, j'ai eu cette idée folle
Un jour d'éviter l'école

On veut pas y aller
On préfère rester couchés
Haut les mains, peau d' lapin !
La maîtresse en maillot d' bain !

On veut pas y aller
On préfère rester couchés
Les cahiers au feu !
La maîtresse au milieu !

Habiter dans les toilettes
Provoquer un ours en duel
Avaler une clarinette
Ou repeindre la tour Eiffel

Boire du coca périmé
Pour attraper des boutons
Manger du beurre toute la journée
Finir aussi gros qu'un camion

Chanter du Lorie en latin
Faire une sieste de six mois
Manger la pâtée du chien
Apprendre l'annuaire en chinois

Ne respirer qu'une fois sur deux
Me laver à l'eau d' Javel
Ne plus jamais cligner des yeux
Torturer le père Noël

{au Refrain, x2}
Là !

L’Immaculée Conception des Vénérables


de Bartolomé Esteban Murillo
Le pourquoi du choix: C´est un tableau qui exerce un magnétisme puissant et une attraction spéciale sur moi. Je l´ai vu pour la première fois il y a au moins 35 ans et je continue à le voir sur des cartes postales, des livres de texte, des images religieuses, des calendriers et des gravures. J'ai eu l'occasion de contempler cette toile au Musée du Prado. J’ai vu aussi des oeuvres d’une thématique similaire, style et auteur à L´Escorial et à d’autres galeries d'art, comme Le Louvre ou Les Uffizzi à Florence. J’ai découvert un reportage à propos de ce tableau dans la revue Hebdomadaire. Je me rappelle avoir utilisé cette image lorsque j´étais un enfant, de même qu’ils faisaient d’autres copains à moi, pour féliciter nos mères pour la fête des mères.

Titre complet. L’Immaculée Conception des Vénérables (à cause du lieu où le tableau allait être placé) ou de Soult (nom du maréchal de Napoléon qui l´a volé comme trophée de guerre, avec d´autres oeuvres d'art, pendant la Guerre de l'Indépendance).

L'auteur: Le sévillan Murillo avait un bon coup de crayon. C´est une figure très importante de la peinture baroque. La thématique habituelle de son œuvre est religieuse. Son oeuvre a été définie par trois mots qui se correspondent chronologiquement avec ses étapes: froide (peinture profane), chaude (peinture religieuse et de saints) et vaporeuse (ses vierges). C´est un monstre sacré, mais on l’a parfois appelé "le peintre de vierges", (de forme péjorative et méchante), motif récurrent chez Murillo.

La peinture: Cette peinture représente une scène aérienne. Le surnaturel du personnage est renforcé par la présence d'anges chérubins et d’une lumière intense et dorée. C´est une huile de 2 x 1´90 mètres. Elle représente l'Immaculée Conception de l'Apocalypse de Saint Jean: « …Jeune, brune, habillée de soleil sur la lune croissante... » Elle lève le regard, comme si elle cherchait Dieu, avec les mains croisées sur la poitrine, au niveau du coeur (le moteur de la vie). Cela dénote l'affection et la livraison d’elle-même, en attitude de prière, et indique qu’elle est le lien d'union entre Dieu et les hommes.

Les anges apparaissent comme des petits enfants espiègles et dodus. On remarque l’importance de la lumière, la maîtrise des effets et la technique de gradation lumineuse dans un tableau qui a des influences ténébristes ou “zurbaraniennes”. La lumière intense inonde le côté gauche, le côté droit demeure obscur ou dans la pénombre -il faut dire qu’à cette époque l'électricité n'avait pas encore été découverte-. La trentaine d’anges qui entourent la Vierge sont regroupés de façon irrégulière concentrique ou en spirale. Les divers plans de profondeur imprègnent le tableau d´un mouvement ascensionnel ou de succion. Les plis du vêtement, les cheveux et le manteau accusent le mouvement du vent. La figure statique de la Vierge contraste avec le mouvement des petits anges.
Jesús Manuel Pérez Sáez

dimanche 22 novembre 2009

Le serpent


RICHARD SERRA
Serra est né aux EEUU. Il y a fait des études de Littérature. Ensuite il a étudié à Paris où il a connu Brancusi et Giacometti.
Il aimait la sculpture et surtout, étudier le comportement des matériaux et de la gravitation. Il a donc travaillé avec le caoutchouc et le plomb. Maintenant il fait son travail le plus important avec l’acier. C’est un acier autopatinable dont la surface change avec le passage du temps. C’est un processus d’oxydation qui met environ dix ans. Pendant cette période la nuance et la texture changent petit à petit et on peut remarquer la rouille sur les planches.
Ce sont des murs de quatre mètres de hauteur et 5 cm. d’épaisseur. C’est le “serpent”. Posée sur le sol, elle reste en équilibre sans fixation.On peut remarquer qu’il n’y a aucune ligne verticale. Tout celafait que sa pièce soit pleine de tension.
Comme les planches son courbées, on dirait, malgré son poids, qu’elles sont très légères. Les murs se penchent vers la droite ou vers la gauche ce qui donne à l’acier une grande flexibilité et dynamisme.
Envahi par la philosophie du jardin zen, où il n’y a jamais une vision unique, Serra a créé une oeuvre de grande taille. Cette disposition permet qu’on puisse cheminer entre les murs et offre en même temps au spectateur différentes sensations.

Carlos Sierra

vendredi 13 novembre 2009

Le bain turc


de Jean Auguste Dominique Ingres, 1862.

J’ai choisi ce tableau parce qu'il a été l’inspiration pour la photographie de Man Ray «Violon d’Ingres» prise en 1924 à la modèle Kiki de Montparnasse, muse de beaucoup d’artistes des « années folles » à Paris. Kiki et Man Ray ont eu une relation pendant six années. Il a pris plusieurs photos de Kiki, mais cette image est devenue un symbole du Surréalisme, et c’était seulement un exemple du talent de cet artiste.

Ingres a peint « Le Bain Turc » en 1862 quand il avait 82 ans. Ce tableau érotique a été peint de mémoire, sans modèle. Il s’est inspiré des nombreux croquis et des tableaux réalisés au cours de sa vie. Alors on retrouve des figures d’autres tableaux, comme l'odalisque aux bras levés qui s'étire au premier plan: il s’agit de la femme de l'artiste - Madeleine Chapelle..

Cette œuvre présente une foule de femmes nues dans un harem. Ingres est marqué très tôt par le courant orientaliste, mais il n’a jamais voyagé en Afrique ni au Moyen-Orient. Il s’est inspiré dans le passage d’un livre de Lady Mary Montagu
« Lettes d’orient » qui disait : "Je crois qu'il y avait en tout deux cents filles…De belles femmes nues dans des poses diverses... les unes conversant, les autres à leur ouvrage, d'autres encore buvant du café ou dégustant un sorbet, et beaucoup étendues nonchalamment". Mais dans le harem d’Ingres les éléments orientaux sont rares : les instruments, les coussins, quelques parures et le plateau du thé. Les femmes à la peau blanche et aux cheveux blonds sont plus européennes qu'orientales.

La première chose qu’on voit quand on regarde ce tableau c'est le turban. Il y a un jeu d’illumination qui attire notre attention sur le turban de la femme au dos nu, ensuite on regarde tous ce qui l’entoure, c’est comme la clé qui ouvre la porte de cette scène intime et mystérieuse.

Il y a encore un jeu avec la perspective de la nature morte qui est au premier plan; le plateau du thé en miniature, qui donne aux femmes un caractère monumental, comme si elles étaient plus grandes que la réalité.

Le premier acheteur du tableau c’était un membre de la famille de Napoléon III, mais il le rendit au bout de quelques jours parce que sa femme le trouvait obscène. Ingres a du transformer le tableau de forme carré en ronde. Les jambes de la femme en bas à droite, jugées trop lascives ont disparu. En plus il a ajouté une femme qui se glisse dans la piscine pour garder la symétrie et la danseuse avec les castagnettes au fond qui semblait s'appuyer sur le bord du tableau maintenant est liée au groupe des femmes de l'arrière plan.

Le Musée du Louvre a refusé pour deux fois avoir ce tableau dans sa collection, mais finalement et grâce au don d’un mécène on peut l’admirer dans ce musée.
Mila Ruiz

samedi 7 novembre 2009

Alain Souchon

Parachute doré


jeudi 5 novembre 2009

Lettres de poilu

Pour refaire la ompréhension orale de jeudi 5 novembre...
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