vendredi 19 décembre 2008

Anna Gavalda



Anna Gavalda est née en 1970 à Boulogne-Billancourt. Son enfance se déroule à la campagne entre "vélo, pêche à la ligne, pétards et baisers mouillés derrière l'église".

Elle a fait une maîtrise de lettres moderne en Sorbonne.

Beaucoup de petits métiers vont occuper son temps: serveuse, ouvreuse, caissière, ouvrière, hôtesse d'accueil, jeune fille au pair aux États-Unis, standardiste, rédactrice d'annonce matrimoniales bidon, traductrice de romans Harlequin...

Elle vit aujourd'hui en Seine-et-Marne. Professeur de français le matin, assistante-vétérinaire l'après-midi, maman à plein temps et... écrivain la nuit.

En 1992, elle fut la lauréate de La plus belle lettre d'amour, pour France Inter.

Voici les couvertures de ses livres:













Prochainement, vous pourrez voir le film "Je l'aimais", avec Daniel Auteuil

Sortie cinéma France : Avril 2009
Un film de Zabou Breitman
Avec Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Florence Loiret Caille.


"Je l'aimais"
Le jour où son mari la quitte, le monde de Chloé s'effondre. Quel salaud de lui faire ça, elle qui a tout fait pour lui. Pour la réconforter, Pierre, son beau-père, l'amène prendre quelques jours de vacances. Un soir, au coin du feu, un verre de bon vin aidant, Pierre, ce vieux con renfermé qui ne semble aimer personne à part lui-même, se confie. Pierre a aimé passionnément Mathilde mais par souci des convenances et pour ne pas blesser sa femme, il reste avec cette dernière quitte à être désagréable et rendre malheureux son entourage. Mais lorsqu'il fait le bilan, la question se pose. Est-il préférable de sauver les apparences et devenir un mari médiocre et un père distant ou vivre heureux malgré le mal que ça peut provoquer?

Note : 4/5

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lundi 15 décembre 2008

Persepolis



de Marjane Satrapi

Paris. Editions L'Association 200o-2003

Marjane est née dans une famille iranienne riche mais ouverte aux idées de gauche. Mais toute petite, elle était certaine d'être la dernière des prophètes et entretenait avec Dieu de longues discussions. Et son panthéon personnel mélange ainsi allègrement Dieu, Marx et Descartes. Autour d'elle gronde la révolution à laquelle ses parents prennent une part active en participant aux manifestations réclamant la fin du régime du Shah... Mais une fois cet objectif atteint, la petite fille voit les proches de ses parents - et leurs enfants, ses copains à elle - fuir ce nouveau régime qu'ils avaient pourtant contribué à instaurer...

Lisez la critique d'une lectrice espagnole. Ensuite postez votre commentaire:

Je pense que si quelqu'un a le droit de traiter "avec légèreté" l'histoire
des vingt dernières années en Iran, c'est bien une jeune femme iranienne. De
toutes façons, j'ai beau chercher, je ne vois rien de vraiment léger dans Persepolis. Le dessin est simple, mais agréable. On sent bien que c'est du vécu, les souvenirs et
impressions d'une petite fille, puis d'une adolescente, dans un pays en guerre,
puis en exil (en quelque sorte) en Europe, où elle subit le choc avec la culture
autrichienne, et enfin, le retour au pays. Si j'avais le talent de Marjane Satrapi, je
pourrais raconter les dernières années du franquisme, et la transition démocratique en Espagne, un peu de la même façon. Et je facherais sans doute bien des docteurs sérieux et bien-pensants... Persépolis ne se veut pas un livre d'histoire, ni un traité socio-politique sur l'Iran. C'est une histoire vraie, qui vous prend aux tripes. On ne peut pas s'empêcher de s'identifier à cette petite fille malicieuse, puis à cette adolescente parfois meurtrie, parfois désabusée, qui essaye malgrè tout de survivre. Bref. Un très bon ouvrage. Le film qui en a été tiré est aussi superbe. Courez le voir!

La Grande Séduction



Film de Jean-François Pouliot
Mon avis : 4/5

Voici mon opinion sur un film que j’ai vu récemment et qu’on peut emprunter dans la Bibliothèque de L’Ecole.
Sainte-Marie-la-Mauderne est un petit village isolé au Nord du Canada, accesible uniquement par les voies aériennes et maritimes.
Traditionnellement ses habitants vivaient de la pêche, mais au temps actuel, la plupart d’eux survivent des allocations gouvernementales. Leur ancienne fierté est devenue désespoir et tristesse.
La seule posibilité de surmonter telle situation c'est le projet d'implantation d'une petite usine de contenants de plastique, mais l'entreprise pose une exigente condition: Il faut qu'un medecin habite dans le village. Mais il n'y en a pas. Qui voudrait se perdre dans un lieu si isolé?

Il faut attirer quelqu'un, il faut le pêcher. Presque par hasard, un jeune docteur de Montreal s'installe temporairement à Sainte Marie. Tous ses habitants, commandés par leur maire, decident d’essayer de le convaincre que ce hameau est l'endroit idéal pour vivre. Toutes les tecniques imaginables sont mises en fonction pour le seduire: c'est La Grande Seduction.

Il s'agit d'un film assez caricatural, mais on dépeint bien la situation de plusieurs petits villages au Québec. En plus, on remarque l'hospitalité traditionnelle des Québecois et les grandes beautés de la région, le tout enveloppé dans un grand sens de l’humour.

Je vous conseille donc de regarder le film, au moins pour oublier, pendant environ une heure et demie, les soucis économiques.
Joaquín León

La Spoliation du Christ


Toile à l'huile 285 x 173 cm
de Domenicos Theotocopoulos, dit "El Greco"

Pour la cathédrale de Tolède, "El Greco" a réalisé, entre 1577 et 1579 une de ses oeuvres les plus connues: " La Spoliation de Jésus Christ". Le tableau était destiné à orner le garde-robe de la sacristie, où le thème acquérait une grande valeur symbolique.

Dans ce chef d'oeuvre, la composition est vraiment remarquable, une leçon magnifique du style maniériste: Il y a tant de figures qu'on voit à peine un petit morceau de sol libre sous les pieds de Jésus. C’est lui qui occupe le centre de la scène, enveloppé dans une grande cape en rouge, symbolisant son prochain martyre. Beaucoup de personnages l'entourent: à sa droite, un soldat romain habillé en armure de l'époque; devant lui, un homme qui prépare la croix pour l'exécution; au premier plan, à gauche du tableau, les trois Saintes Maries qui regardent Le Maître, pleines de douleur. Au fond, une multitude de personnages à visages grotesques, dont l’un regarde directement le spectateur

A souligner aussi le visage du Rédempteur, eclairé, plein de noblesse, les yeux brillants de larmes dirigés vers le haut, sa main droite sur le coeur en position très typique dans les portraits de ce peintre, les deux doigts centraux unis.

Le tableau a été le seul que "El Greco" a peint pour les dirigeants de la cathédrale. Il y a eu des différences d'évaluation de l'oeuvre, à cause desquelles la toile a été retenue par l'auteur pendant deux ans, en attendant le résultat du procès, qui n'a satisfait aucun des plaidants.
Joaquín León

Le baiser


de GUSTAV KLIMT ( Vienne, Autriche 1862-1918)
L’œuvre est symboliste pour l’utilisation de rectangles noirs et blancs qui représentent la virilité de l’homme, pour l’utilisation des motifs ronds et colorés qui expriment la féminité et pour l’enveloppe dorée, dans laquelle ils sont enlacés, qui représente la sexualité. A la manière du symbolisme, Klimt est arrivé à échapper à la censure et à évoquer les aspects les plus secrets de la réalité. Les thèmes symbolistes sont touchés :
- la femme idéalisée
- les sensations fortes (ici la sexualité)
- et même le mal, avec le tapis de fleurs qui finit brusquement est qui représente l’instabilité de l’amour et sa fin abrupte.

L’identité des amants n’a jamais été complètement élucidée ; quelques-uns disent qu'il s'agit de Klimt lui même avec sa maîtresse Emilie Floge.

Je ne me rappelle pas quand j’ai vu ce tableau pour la première fois. Selon moi, c’est une peinture universelle qui fait partie de la culture générale. Donc j'ai l'impression de la connaître depuis longtemps.

Je l’ai toujours aimée parce que certains y voient un symbole d’union (un monde d’harmonie où les amants sont isolés dans la sublimation du sentiment amoureux) par contre d'autres y trouvent l’affrontement entre les sexes.
Je trouve très intéressant qu’on puisse avoir plusieurs possibilités d’interprétation. Par exemple :
- les motifs carrés et noirs de l’homme et ceux ronds et colorées de la femme : sont-ils antagonistes ou complémentaires ?
- la femme qui reste passive, qui se laisse faire, avec les mains qui semblent crispées et avec les orteils qui s’agrippent au bord de la falaise : du plaisir ou de la colère ?

Ce tableau attire mon attention pour la composition des formes et des couleurs. L’utilisation de l’or et des reflets donnent au tableau un aspect de rêve irréel.
Laura Puente

mardi 2 décembre 2008

Tres de Mayo


de Goya

J'aime ce tableau parce qu'il peut être qualifié de révolutionnaire dans tous les sens du terme : par son style, son sujet et son intention.
Description de l’œuvre :

La scène est centrée sur deux masses d'hommes: a) un groupe désorganisé de captifs tenus, presque à bout portant, par b) les fusils d'un peloton d'exécution posant de façon rigide.
Une lanterne carrée située entre les deux groupes projette une lumière dramatique qui fait saillir la figure de l'homme à genoux et aux bras ouverts.

Analyse :

Pour faire passer son message, Goya sublime la figure des révoltés. Au centre du tableau, on peut lire la terreur sur le visage de l'homme en blanc. Au premier plan, un homme à terre baignant dans son sang rappelle le prix payé par le peuple de Madrid.

Le style :

Goya peint peu de détails, il arrive directement au sujet.
La composition des couleurs donne une dynamique au tableau. L'oeil est d'abord attir
é par la tache lumineuse de la victime habillée de blanc, puis il suit son regard et découvre les soldats. Ces derniers formant une masse plus sombre, le regard repart vers l'homme en blanc. Ce va-et-vient donne aux spectateurs l'impression de participer á la scène.

José Liaño

lundi 1 décembre 2008

La dame à l'éventail


de Velasquez (1599-1660)
Huile sur toile. Mesures : 93 x 68. Musée Wallace Collection á Londres.

J'ai choisi ce tableau parce que Velázquez est un de mes peintres favoris et que cette peinture n'est pas très connue : c'est un des portraits féminins les plus attirants de Velázquez, dû à la sensualité de la modèle. II y a différentes hypothèses sur son identité :
1.Une dame de la cour de Madrid avec la robe décolletée miseà la mode par la Duchesse de Chevreuse (bannie à Madrid) et interdite en1639.
2.Une prostituée qui suivait la mode malgré l'interdiction.
3.Le portrait de la fille aînée du peintre qui avait 20 ans à ce moment-là.
Le chapelet en or avec la croix, le ruban bleu et une médaille qui pendent du poignet
gauche donnent un air de chasteté à l'image. Comme résultat le peintre obtient un mélange de sensualité et pitié qui rend plus attirante l’oeuvre.
La figure de la dame se découpe sur un fond neutre, on voit toute une gamme de
couleurs employées. Seulement le lacet bleu, la couleur blanche des gants et de la
dentelle donnent de la clarté a la scène, sans oublier 1'éclair fort de lumière qui tombe
sur la poitrine de la modèle. Le coup de pinceau est de plus en plus léger. Velázquez
avait 40 ans quand il a peint ce tableau.
Manet dit a son ami H. Fontan-Latour, dans une lettre écrite dans un hôtel á la puerta
del Sol, á Madrid : «Velázquez c'est le peintre des peintres »

Vicenta Marín

Les Menines


de Velasquez
J'ai choisi ce tableau bien connu parce que c'est un véritable chef-d'oeuvre par sa perspective, par ses jeux d'ombre et de lumière et par ses teintes.
Peint en 1656 par Velázquez, il se trouve au Prado depuis 1819, l'année de sa création, où je I'ai visité plusieurs fois.
Le tableau dépeint une grande pièce où l'on peut voir une complexe composition. Á l'avant plan se tient I'infante Margarita entourée de ses deux demoiselles d'honneur, dites menines, deux nains et un chien matin; derrière, se trouve le propre peintre avec son canevas, la chaperonne de la princesse et un garde du corps. Au fond, une porte s'ouvre et l'éclairage à contre-jour attire nos regards.
Le plus mystérieux c' est ce miroir à l'arrière; est-ce qu'il réfléchit l'image du roi et de la reine en train de poser (á la place des spectateurs) ou réfléchirait-il le tableau peint? II y a encore plusieurs théories et hypothèses référées aussi a l'échange de regards entre l'observateur et les personnages.
Récemment la peinture a souffert une perte de texture et de pigment dû á la pollution et à tant de visites. Faisons confiance aux restaurateurs pour continuer à jouir de cette merveille.
Lucía Fernández

mardi 25 novembre 2008

Nuit étoilée


de Vincent Van Gogh

Ce tableau a été peint par Vincent Van Gogh en en mai 1889. Ce peintre appartient au mouvement de l’impressionnisme qui se caractérise par une tendance à représenter les impressions fugitives, la mobilité de phénomènes plutôt que l’aspect stable des choses.

J’ai vu pour la première fois le tableau quand j’étais au lycée parce qu’on l’étudiait au cours de Culture Classique. Dès le moment où je l’ai vu, je l’ai aimé.

Le tableau représente une nuit que le peintre avait vue à travers la fenêtre de sa chambre dans l’asile de Saint-Rémy-de-Provence. J’adore les couleurs et le contraste créé entre le bleu foncé du ciel et le jaune clair des étoiles. Je trouve exceptionnel la façon dont Van Gogh a exprimé ses sentiments. Quand je regarde l’image, j’ai l’impression d’être dans un rêve. Il m’évoque des sentiments de joie, paix et bonheur.
Elena Ruiz

Les larmes de Saint Pierre


de El Greco
- Date: 1605
- Technique: huile sur toile
- Localisation actuelle: Museo de Santa Cruz de Toledo

Le Greco cherche à communiquer l´essentiel ou la signification essentielle
du sujet. La lumière du tableau est incandescente, non réelle, les couleurs
sont pures, lumineuses et surnaturelles. Les figures sont allongées et
dématérialisées.

Saint Pierre apparaît dans ce portrait avec ses mains jointes en prière, la tète levée, le visage plein de larmes, et avec le symbole des clés.

Il se souvient de sa trahison contre Jésus. Il représente la conversion. À gauche de la toile il signe « Domenikos ».
Pilar Pascual

lundi 24 novembre 2008

Miquel Barceló


Miquel Barceló commence son travail artistique en 1974 à l'école des Beaux-arts de Barcelone où il n’a fait que quelques mois d’études. Etant un grand voyageur, il fait son premier voyage à Paris, où il découvre l'Art brut qui sera sa première source d'inspiration artistique. Très tôt il commence à participer à des expositions, et à être reconnu par les galeristes et les critiques comme un des grands peintres du moment.
Barceló a commencé par étudier l’art, surtout la période baroque, ce qui se montre dans son style, par le fait de l’abondance de couleurs et d’images dans ses tableaux, le goût pour l’ellipse… mais bien tôt il a aussi essayé de lâcher ses influences classiques. Plusieurs thèmes se répètent dans son oeuvre comme la nourriture, les natures mortes, et il joue très sérieusement avec les formes de la mort.
Parfois ses tableaux sont très pleins, mais il a aussi eu une période mystique où il a peint des déserts… Ses voyages et des périodes vécues en Afrique se montrent dans tout son travail, où il commence aussi à travailler l’argile.
Il travaille en accumulant des couches de peinture jusqu’à arriver a créer des bas-reliefs.
Fréquemment il laisse ses peintures à l’influence directe de la nature, leur permettant d’être perforés, mouillés…
Une œuvre majeure de Barceló fut la réalisation de 2001 à 2006, sur commande, des décorations intérieures et des vitraux de la chapelle Sant Pere de la Seu de la cathédrale Bajo el mar de Palma de Majorque sur son île natale.
Le 18-11-00 , l’Espagne, représentée par le couple royal, a offert comme cadeau à l’ONU la grande coupole de 1400 mètres carrés qui couvre la salle des Droits de l’homme, a partir de maintenant “Salle des Droits humains et de l’Alliance entre les civilisations”. L’artiste Miquel Barceló a travaillé pendant plus de neuf mois transformant un plafond blanc en une grande mer agitée, une cave pleine de couleur.
Selon Barceló, la coupole tend vers l’infini et on la voit différemment selon notre point de vue.
Pour lui, la politique est aussi comme ça. C’est pour ça que cette oeuvre cherche a montrer la multiplicité.
L’oeuvre, très chère, a été payé avec de l’argent destiné à la coopération internationale, ce qui a provoqué une forte polémique.

Gloria Urrutia

mardi 18 novembre 2008

Bal du Moulin de la Galette


de Auguste Renoir
Le Bal au Moulin de la Galette est un des chefs-d'oeuvre du début de l'impressionnisme, une huile sur toile de 1876.
Aguste Renoir, son auteur, voulait représenter la vie parisienne contemporaine dans une atmosphère passionnée et joyeuse. Dans ses créations, il montre la gaieté de vivre, toujours avec des personnages du quotidien qui s’amusent dans une ambiance agréable.
La clé du succès du peintre est sa manière de jouer avec la lumière, à la fois naturelle et artificielle, traitée par des touches vibrantes et colorées. C’ est un veritable maître pour étudier la foule en mouvement; On pourrait croire que la lumière se filtrait à travers les feuilles.
Pour l’ anecdote, Renoir avait l’habitude de montrer ses amis dans ces tableaux. En effet, l’homme qui apparait au premier plan est Georges Rivière, un écrivain et critique de l’époque qui défendait vivement les impressionistes.
Malgré qu’il ait été critiqué par certains pour sa dissolution de formes, (à cause de ses traits rapides et courts) il est devenu un modèle pour les autres peintres impressionnistes. Et si l’objectif d’un impressionniste est de représenter un moment donné, il a été un génie de son temps, novateur et sincère, réaliste mais pas pessimiste, sensuel et élégant.
Vanesa Bobadilla Sáenz

lundi 10 novembre 2008

H aspiré

Petite révision de vocabulaire

La petite monnaie

Voici les paroles de la chanson qu'on a écouté vendredi en cours. Vous pouvez la réécouter sur le Radio Blog.

La Petite Monnaie - Bénabar
Un joyeux brouhaha, un chaleureux chahut
Nous retient autour d'une table la peau du ventre bien tendue
Les vieux finissent l'eau-de-vie pendant que les jeunes mangent leur pain blanc
En chatouillant les petits qui s'étouffent en rigolant

Refrain: Les repas le dimanche midi, comme j' sais plus qui disait
Le bonheur ça se trouve pas en lingots
Mais en petite monnaie

Une forte tête blonde termine sous la menace
Ses minuscules dés de viande, en faisant la grimace
Il en donne un sur deux au chien, moi j'y vois clair dans son p'tit jeu
Il me supplie du regard, alors je ferme les yeux
Refrain
Le bébé en bout de table, sur sa chaise d'arbitre
Surveille d'un oeil abstrait, l'arbre généalogique
Dire qu'on vénère tellement ce petit incontinent
La grand-mère l'embrasse en rital je vous jure que c'est mieux avec l'accent
Ca me rappelle quand j'étais gamin
On faisait nos prières en italien
J'ai longtemps cru que Dieu était rital
Maintenant je sais bien qu'il est américain
Refrain
On fait des dunes de sel, pour aspirer les taches
De vin rouge renversé et de sujets qui fachent
Les vieux souvenirs de vacances roulent sur la nappe, les miettes de pain
Les blagues plutôt grivoises slaloment entre les bouteilles de vin
Refrain
La prune, la poire, la cerise on va siroter tout le verger
Le grand-père sort ses cigares et se les fait tous taxer
Morceau de sucre dans l'alcool, raffinement de gastronome
C'est la chasse au canard dans le marc de Bourgogne
Refrain bis

Le jardin de Monet, les iris



de Claude Monet
Huile sur toile. 81x92 cm
Paris, musée d'Orsay
Monet(1870-1926) était un peintre impressionniste français qui aimait peindre en plein air en montrant la lumière et l'eau sur ses tableaux.
J'ai lu qu'il avait acheté une maison avec un jardin à Giverny en 1890. Il y avait créé differénts types de jardin:
D'une part il y avait un jardin japonais. Ce jardin a été peint par l'artiste sur une série de tableaux qui ont été placés dans le musée de l'Orangerie à Paris.
J'aime ce tableau parce que l'artiste mélange les couleurs dans la nature provocant une sensation de calme et de paix. Il nous montre la fraîcheur des saules pleureurs tombant comme des cascades sur le bassin et la gaieté et la beauté des iris qui créent, avec l'herbe, un beau tapis floral. J'imagine que la lumière est ténue au fond du tableau et que la luminosité est intense dans la partie où les iris sont placés.
Victoria Martínez Pérez

Les buveurs


de Velasquez
On connaît le tableau qu’ on va montrer sous différentes dénominations : Les ivrognes, Le festin de Bacchus, Les Buveurs, , Réunion de buveurs, Bacchus couronnant des ivrognes . Ce tableau a été peint par Velazquez, peintre espagnol, l’un des plus connus représentants de la peinture du Siècle d’Or Espagnol (XVII). Le mouvement artistique où s’inscrit Vélazquez est le Baroque.
Deux aspects sont les plus importants de la scène qu’on voit : le réalisme et l’ironie, des ivrognes et un dieu mythologique partagent le protagonisme.
C'est une sorte de bacchanale, sans mythologie et entendue à la façon réaliste: un jeune drôle, nu jusqu'à la ceinture, couronné de pampres, ayant un tonneau pour trône, coiffé d'une guirlande en feuilles de vigne, un soldat agenouillé a ses pieds ;.
Un gamin, demi-nu aussi, tenant un verre à la main, s'accoude nonchalamment sur un tertre derrière la cérémonie
Au coin, à gauche, un autre personnage assis à terre enveloppe amoureusement de ses bras une jarre qui n'est pas pleine d'eau, ces deux confrères ont tous deux la couronne de pampres.
Derrière le soudard se tiennent trois postulants qui ont l'air de francs ivrognes et de parfaites canailles; armés d'écuelles et de gobelets, ils sont tous prêts à officier.
Au fond, un mendiant profite de l'occasion et, soulevant son feutre demande l’aumône.
Josu Rodríguez

Rue St Honoré après-midi, effet de pluie



de Camille Pisarro.

Huile 81 x 65 cm.1897.
Pisarro était un peintre de paysages parce que, comme tous les impressionnistes, il aimait peindre en plein air, mais à cause de sa santé il a dû retourner à Paris où il à commencé à peindre à travers une fenêtre.
Dans ce tableau il nous offre une vision en perspective de la rue Saint Honoré avec la place du Théâtre Français en premier lieu.
Le tableau représente cette rue de Paris sous l´effet de la pluie et le point de vue que Pisarro a pris est haut, en regardant la rue à travers la fenêtre de la chambre de l´hôtel où il habitait.
Il a choisi aussi concrètement cette rue pour nous faire voir l´atmosphère d´une rue moderne de Paris, de celles que le baron Haussmann avait construit sous Napoléon III.
Le motif pour lequel j´aime ce tableau c’est pour la manière de représenter la lumière de l´après-midi et surtout, l´effet de la pluie sur la rue. Il semble vraiment qu´il ait plu !
Si quelqu´un veut le voir, on peut aller au musée Thyssen de Madrid.
Rosa Ugarte

Guernica



de Picasso

Le Guernika est une des peintures les plus célèbres et représentatives de L´Espagne. Le tableau a été peint par Picasso après les bombardements aériens des allemands en 1937. Ils voulaient faire des essais de leurs nouveaux avions, puisque la deuxième guerre mondiale était proche. Picasso qui est en exil, reçoit la nouvelle avec une douleur intense à cause de la mort de tant d´innocents. De cette façon il commence le tableau quelques jours après.
C´est un tableau obscur et sombre. Ses couleurs principales sont le blanc, le gris et le noir. Il veut nous transmettre avec cette austérité chromatique les effets et la violence de la guerre. On peut voir plusieurs personnages sur le tableau qui représentent la population civile qui s´enfuit de la guerre ou qui meurt à cause d´elle, les animaux qui ne comprennent pas la folie humaine et le soldat qui représente les personnes qui luttent pour leurs idéaux. Au milieu de ces horreurs il y a toujours un espoir représenté par la femme qui porte la lampe.

Rosana Alonso

jeudi 6 novembre 2008

Femme au chapeau


de Henri Matisse
Premièrement, j´ai choisi ce tableau parce que Matisse a été un des grands artistes du XX ème siècle, c´était un peintre français connu pour l´usage de la couleur et l´usage original et fluide de ses dessins. Au début de sa carrière il a été identifié avec le fauvisme. Finalement, il a consacré sa réputation comme une des figures centrales de l´art moderne.
Le seule personnage du tableau c´est une femme de la haute société, belle et bien habillée. On remarque le chapeau bleu qu´elle porte, il représente l´élégance et la beauté des femmes. La femme a les lèvres rouges qui choquent par rapport au reste du tableau. Elle porte une veste rouge et une chemise blanche attachée autour du cou.
C´est une femme qui nous regarde. Ce qui nous frappe, d´abord, c´est le chromatisme, le mélange des couleurs. Le peintre s´est servi de tons purs et aussi il a utilisé des couleurs mélangé.
Moi, j´ádore les couleurs et les dessins. Vraiment, c´est le tableau que je mettrais chez-moi!

Vico León Ortega

lundi 3 novembre 2008

La naissance de Vénus


de Boticelli
La naissance de Venus est un tableau peint en 1485 et conservé aux Offices de Florence. Il a été peint selon la technique de la tempera.
D’après la légende, Venus était la déesse de l’amour et elle a eu naissance à partir des organes génitaux du dieu Uranus.
L’œuvre représente le moment de l’arrivée de la déesse sur une coquille sur l’île de Chypre (île dédiée à la déesse).
Au milieu de l’image on peut voir Venus. D’abord son attitude est pudique parce que même si elle est nue elle se couvre, mais ensuite il y a une parure érotique car les longs cheveux caressent ses formes. On peut voir aussi quelques caractéristiques de l’hellénisme telles que la couleur ivoire de sa peau et la position légèrement soulevée de son pied droit.
À gauche on voit le dieu du vent de l’Ouest et la nymphe des îles Fortunées. Leur posture entrelacée représente l’union de la matière et l’esprit. À droite on voit la nymphe du Printemps, saison du renaître. Elle porte un collier en myrte, qui est la fleur sacrée de Venus et le symbole de l’amour éternel.
J’ai choisi cette œuvre parce que j’aime bien les peintures avec une connotation historique, surtout s’il y a un rapport avec la culture classique et les légendes. En plus la première fois que je l’ai vue c’était dans mon cours de culture classique.

Elisabet Otero Martínez

Le jeune mendiant


de Murillo
C’est une peinture à l'huile sur toile. Ses mesures sont 1 mètre sur 1,34.
La raison pour laquelle j'ai choisi ce tableau c'est parce que le thème de l'enfance me touche.
J'ai vu ce tableau pour la première fois dans un album d’images, quand j'étais petite.
Murillo est né à Séville en 1617 et il y a passé toute sa vie, à l’exception d'un petit séjour à Madrid où il a connu Velazquez.
Le jeune mendiant est une de ses premières scènes de genre. La scène est imprégnée de réalisme et les objets son traités avec soin. La lumière agit sur le modèle comme un projecteur, ce procédé est très utilisé à l'époque baroque.
Cette oeuvre est considérée comme capitale en ce qui concerne le réalisme à Séville.
Belén Azofra

mardi 28 octobre 2008

Les tournesols


de Vincent Van Gogh

  • Date: 1888
  • Technique: huile sur toile
  • Localisation actuelle: National Gallery à Londres
  • Curiosité: Il appartient à une série de sept tableaux similaires qui représentent des tournesols dans un vase
Ce tableau me plaît surtout à cause de la couleur, d'un spectre entre les jaunes et les oranges qui m'inspire de la gaieté et du bonheur et, ensuite, à cause du trait courbe qui rend "vivante" une nature morte
Mª Angeles Villanueva

jeudi 16 octobre 2008

Il y a longtemps que je t'aime

Il s'agit du premier longmétrage de l'écrivain Philippe Claudel.

Synopsis

Deux sœurs, Juliette et Léa, se retrouvent après que Juliette a passé 15 années en prison. Léa, désormais mariée et avec deux enfants, l'accueille dans sa maison de Nancy. Mais les liens familiaux seront-ils suffisants pour renouer les liens du passé ? Comment réapprendre à vivre après 15 ans de prison ?

Voici un extrait avec un petit exercice de compréhension inclu


mardi 14 octobre 2008

Le Clézio, prix Nobel de Littérature 2008

C'est confirmé: l'Académie suédoise vient de décerner le Prix Nobel à Jean Marie Gustave Le Clézio, qui succède ainsi à Doris Lessing.Les derniers Français récompensés étaient Camus (1957), Saint-John Perse (1960), Claude Simon (1985) et Gao Xingjian (2000).
Voir le dossier spécial du Nouvel Obs

jeudi 9 octobre 2008

La chanson des vieux amants

A l'occasion du 30ème anniversaire de la mort de ce très grand de la chanson francophone voici notre petit hommage



La chanson des vieux amants
Paroles: Jacques Brel. Musique: Jacques Brel, Gérard Jouannest 1967
© Editions Pouchenel

Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement, finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
Oh, mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre
Oh, mon amour...
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime.



vendredi 3 octobre 2008

Ella elle l'a

Voici le clip vidéo de la version de Kate Ryan


Mais la chanson a d'abord été chantée par France Gall. C'est son mari Michel Berger qui l'a composée pour elle. La voici: